samedi 25 avril 2009

Prochaine action SMAL 2009

Le samedi 25 avril 2009, dès 15h, LEST tiendra un second stand à l'occasion de la SMAL, Place du 8 Septembre à Besançon.
Vous pouvez lire le compte-rendu de l'action du samedi 18 avril : http://lestjuniorassociationmilitante.blogspot.com/
Plus d'infos sur la SMAL : http://semaine-mondiale-animaux-laboratoire.org/

dimanche 19 avril 2009

Compte-rendu de l'action SMAL du 18 avril 2009

Ce samedi 18 avril, une dizaine de militants de LEST et de R276 ont tenu un stand Place du 8 Septembre à Besançon, à l'occasion de la Semaine Mondiale des Animaux de Laboratoire.
Une nouvelle militante, Sandra s'est jointe à nous pour cette journée d'action, ce qui nous a encore plus motivé.
A l'aide de panneaux informatifs, de tracts, de photos et de brochures nous avons pu informer le public à propos de la réalité de l'expérimentation animale, des produits non-testés et des méthodes substitutives. Des peluches d'animaux (représentant les animaux suppliciés dans les laboratoires) ont attiré de nombreuses personnes. Nous avons largement diffusé le tract de la SMAL et les listes de produits non-testés sont bien parties : nombreux sont ceux qui ont pris la décision de faire un effort et de ne plus acheter de produits testés.
Par ailleurs, nous avons également énormément parler des expérimentations animales dans le cadre de la recherche médicale et toxicologique et bien sûr des nouvelles directives européennes. Les gens nous ont écoutés attentivement et ont bien compris l'inutilité des tests sur les animaux.
De plus, les autocollants et surtout les badges ont été vivement appréciés par le public.
Nous sommes très satisfait de cette première action SMAL de l'année 2009, l'impact a été considérable et nous sommes très motivés pour remettre ça, samedi prochain.






mercredi 15 avril 2009

Communiqué de presse SMAL 2009

Samedi 18 avril, LEST tiendra un stand Place du 8 Septembre (Besançon) dès 15h, à l'occasion de la SMAL.

Du 18 au 26 AVRIL 2009 : SEMAINE MONDIALE pour la LIBÉRATION des ANIMAUX de LABORATOIRE (SMAL)

Près de 40 actions de sensibilisation en France pour dire : VIVISECTION : SALE ! (Stop aux Animaux dans les Labos d’Expérimentation !)

Paris, le 15 avril 2009

À l’occasion de l’édition 2009 de la Semaine Mondiale pour la libération des Animaux de Laboratoire (SMAL) qui se déroule tous les ans autour du 24 avril (Journée Mondiale des Animaux de Laboratoire reconnue par les Nations Unies), plus d’une trentaine de villes se mobilisent à travers la France pour dire VIVISECTION : SALE ! (Stop aux Animaux dans les Labos d’Expérimentation !)

Alors que se profile début mai 2009 une révision sinistre et régressive de la Directive européenne 86/609/CEE encadrant l’expérimentation animale (vivisection) et que le programme REACH risque d’annihiler l’évolution dans le bon sens, depuis le 11 mars 2009, de la Directive européenne 76/768/EEC sur les cosmétiques, près d'une quarantaine d'actions de sensibilisation seront réalisées en région et aussi à Paris du samedi 18 avril au dimanche 25 avril 2009.

Aix en Provence, Amiens, Avignon, Besançon, Caen, Dijon, Épinal, Grenoble, la Haute Savoie (Annemasse et autres villes), l’Île de France (Argenteuil et Paris), Limoges, Lyon, Nancy, Metz, Montpellier, Poitiers, Rouen, Saintes, Strasbourg, Toulouse et Tours notamment organiseront des actions locales de sensibilisation et de protestation contre les tests et expériences en tout genre, toujours cruels et source de souffrances physiques et/ou psychiques, infligés aux animaux dans les laboratoires.

Pour plus de détails sur les actions prévues dans ces villes, cliquez ici.

À Paris, les samedis 18 et 25 avril 2009, de 13h à 19h, un stand d’information sur la cruauté des tests et des expériences sur les animaux et sur la disponibilité de méthodes substitutives fiables à l’expérimentation animale aura lieu rue Caumartin, Paris 9ème. Distribution gratuite et massive d'échantillons de produits non testés sur animaux, tables d’information, vidéoprojection sur la réalité des laboratoires de vivisection et saynètes seront organisées pour sensibiliser les passants aux expériences sur les animaux.

Pendant toute la deuxième quinzaine d’avril de nombreuses actions de protestation et de sensibilisation se dérouleront à travers la planète, où plus de 25* animaux périssent chaque seconde pour la vivisection. Plus d’informations ici et .

International Campaigns, collectif militant pour les droits des animaux qui coordonne la SMAL dans les pays francophones, déclare : « Toutes ces manifestations en France, un pays où plus de 7000* animaux périssent pour la vivisection chaque jour, ont pour but de :

  • Dénoncer les souffrances et le sacrifice de près d’un milliard d’animaux chaque année dans les laboratoires du monde entier pour des expériences et des tests en recrudescence, cruels et inutiles.

  • Sensibiliser le public sur la disponibilité de méthodes scientifiques de substitution à l’expérimentation et aux tests en tout genre sur les animaux, (tests in vitro sans matières animales, recherche in silico - modélisation informatique, cultures de cellules, de tissus et d’organes, biosimulation, toxicogénomique,…) et exiger leur financement et leur développement en toxicologie et recherche médicale notamment.

  • Dire VIVISECTION : SALE ! (Stop aux Animaux dans les Labos d’Expérimentation !). Et ce à l'heure où en Europe, une région où plus de 30 000* animaux périssent chaque jour pour la vivisection, le programme REACH risque de mettre en péril les acquis de la Directive Cosmétiques si les ingrédients cosmétiques jusqu’ici sans obligation d’être testés vont devoir l’être en raison de l’application de cette réglementation sur les substances chimiques et de surcroît sur des animaux puisque REACH n’a pas validé massivement les méthodes de tests sans animaux. De plus, les parlementaires européens s’apprêtent, début mai 2009, à voter pour une révision régressive de la Directive européenne encadrant les expériences sur les animaux en Europe. En effet; ce projet de directive, contrairement à toute attente, ne mettra pas un terme aux expériences sur les primates – plus de 12 000 étant utilisés et sacrifiés chaque année dans les laboratoires européens, et facilitera même les demandes d’expérimentation sur les singes et n’interdira pas la capture des primates sauvages pour leur élevage local puis déportation vers les laboratoires occidentaux dont français. Ce même projet simplifiera voire supprimera aussi les procédures administratives des expérimentateurs souhaitant faire des recherches sur des animaux et autorisera la multiplication des expériences sur un même animal ainsi que les expériences provoquant une douleur intense et prolongée.

Qu’elles soient à visée médicale, pharmaceutique, chimique, militaire, de formation ou autre, les expériences que subissent ces millions d’animaux réduits à l’état de « matériel d’étude » entraînent d’immenses souffrances qu’aucune législation ne saurait atténuer, sauf leur abolition."

A propos du nombre d’animaux victimes de la vivisection : calcul théorique basé des statistiques officielles réductrices et minimalistes concernant le nombre et les espèces d'animaux reproduits, sélectionnés, trafiqués génétiquement, éliminés, expérimentés et sacrifiés chaque année, que ce soit en France, en Europe ou dans le monde pour des tests et expériences en tout genre.

Contact International Campaigns
Tél. : 06 86 54 89 56
Email : info[at]semaine-mondiale-animaux-laboratoire.org
Site Web : www.semaine-mondiale-animaux-laboratoire.org

lundi 13 avril 2009

Compte-rendu des directives europpéennes contre la vivisection

Expérimentation animale : révision de la législation européenne

élevage primates cambodge expérimentation 21
Le Parlement européen rate une occasion historique de protéger les animaux utilisés par les laboratoires

Le vote du 31 mars de la Commission Agriculture du Parlement européen, chargé de réviser la directive relative à l’expérimentation animale, marque un jour sombre pour les animaux. Les propositions adoptées n’amélioreront pas leur sort. Elles permettent de continuer à leur infliger les pires souffrances et ne tiennent compte ni de l’opinion publique, ni des progrès scientifiques qui montrent la meilleure fiabilité des méthodes substitutives.

L’influence du lobby de l’industrie de la recherche
One Voice et les 17 autres associations membres de la Coalition européenne pour mettre fin à l’expérimentation animale réagissent au vote de la Commission Agriculture du Parlement européen du 31 mars. Il s’agissait de réviser la directive européenne de 1986 relative aux animaux utilisés dans les laboratoires. Les mesures adoptées ne vont pas améliorer la protection de ces animaux.
Les membres du Parlement européen, influencés par le lobby de la puissante industrie de la recherche, sont allés à l’encontre de l’opinion publique, en majorité hostile à l’expérimentation animale. Ils ont refusé d’adopter les propositions de la Commission européenne pour améliorer le bien-être des animaux utilisés en laboratoire.

Les souffrances sévères et prolongées sont autorisées
La nouvelle directive va ainsi permettre :
• l’utilisation accrue des primates capturés dans la nature, un recul par rapport à la protection des grands singes qui pourront à nouveau être expérimentés ;
• les expériences provoquant des souffrances sévères et prolongées ;
• l’utilisation répétée du même animal ;
• que des primates, des chats et des chiens soient utilisés dans des expériences ;
• de se passer d’un agrément officiel, dans la majorité des cas, pour autoriser les expériences et les souffrances induites ;
• de conserver le secret sur les expériences en n’informant pas le public.


Des arguments choquants
Le rapporteur du texte, l’eurodéputé Neil Parish, assure que la directive apportera des améliorations pour les animaux et mettra en place le cadre permettant à l’UE d’obtenir à terme la fin des expériences sur les animaux. One Voice et la Coalition européenne s’insurgent contre ces propos qui tendent à faire croire au public que ce vote est un progrès. Pour les associations travaillant sur ce dossier depuis des mois, il s’agit au contraire un recul important.

Ni compassion, ni connaissances scientifiques modernes
One Voice regrette que le Parlement européen ait raté une occasion historique d’offrir une meilleure protection aux animaux utilisés en laboratoires. Ses membres n’ont montré aucune compassion pour les 12 millions d’animaux capturés, élevés, utilisés et tués après de grandes souffrances, chaque année, en Europe. Ils n’ont pas non plus tenu compte de la nécessité de développer en urgence des méthodes substitutives à l’expérimentation animale, plus sûres, plus rapides et beaucoup moins coûteuses.

L’opinion publique est hostile aux expériences sur les animaux
Un récent sondage effectué dans six pays européens* montre que l’opinion publique est d’accord à 81 % avec une nouvelle loi qui interdirait toute expérimentation causant de la douleur et de la souffrance aux primates.
• 84 % des personnes interrogées sont d’accord pour qu’une loi interdise toute expérience faisant souffrir n’importe quel animal.
• 79 % des répondants pensent qu’une loi doit interdire toute expérimentation sur des animaux qui ne serait pas motivée par une affection mettant la vie humaine en danger.
• Respectivement 73 % et 77 % des personnes sont hostiles aux expériences entraînant de la souffrance à des chats et à des chiens.
• 80% estiment que toutes les informations relatives aux expériences sur les animaux doivent être rendues publiques, à l’exception des informations confidentielles qui permettraient d’identifier les chercheurs et leur lieu de travail.

*Sondage effectué par YouGov, sur un échantillon de 7134 adultes dans six pays : France, Royaume-Uni, Suède, Allemagne, Italie, République tchèque.

=> One Voice

lundi 6 avril 2009

Quelques news

Un film à voir
Ce mardi 7 avril 2009, Arte diffusera dès 20H45, le film "We Feed The World" sur l'agro-business et ses ravages sur le plan humanitaire et environnemental.
Le site officiel


Un article à lire de Veganimal :

Avertissement : Ce chapitre provient de l’article : "Le marasme du mouvement anti-fourrure", pour lire la totalité du texte, cliquez ICI

"Nous, en occident, on les élève en respectant leur bien-être et on les tue humainement"

Les associations de la protection animale ont "appris" aux éleveurs et aux consommateurs à exploiter les animaux en respectant leur bien-être. Qu’est-ce que cela signifie ? Les associations de bien-être animal comme PeTA, PMAF, fondation BB, SPA etc, demandent que les animaux soient élevés et tués en limitant leur souffrance.... Pour supprimer leur souffrance, il faudrait que l’on arrête de les exploiter mais ce n’est pas ce que demande ces distillateurs de bonne conscience : Des animaux étourdis avant d’être égorgés, des animaux gazés au lieu d’avoir la tête coupée, des cages plus grandes, un transport vers l’abattoir plus court...

Concernant les élevages pour la fourrure, si les chinois ne respectent pas le "bien-être" animal et ne tuent pas "humainement" les animaux, que l’on se rassure, les fourreurs occidentaux, eux, sont quand même plus humains. Le résultat de ces 150 ans de lobbying sur le bien-être animal, cher aux associations comme PeTA, Fondation BB, PMAF, SPA etc, ont servi à toujours plus exploiter les animaux, une bonne conscience et de l’hypocrisie en plus.

L’argument favori des fourreurs est : "vous mangez la viande et portez le cuir d’animaux d’élevage, alors pourquoi ne pas porter leur fourrure ?". Les associations de protection animale répondent en s’offusquant que la fourrure n’est pas indispensable, sauf que ces mêmes associations ne communiquent jamais sur les alternatifs au cuir (3), à la viande et ses dérivés, alors que le cuir et les protéines animales ne sont pas non plus indispensables à la survie humaine.

Tant que les associations de protection animale n’auront pas un discours COHÉRENT sur l’abolition de toute forme d’exploitation animale et qu’elles continueront à distiller des réformes sur son bien-être, l’industrie de la fourrure et tous les groupes d’oppression des animaux continueront leur business florissant.

- Pour en savoir plus, lisez : "Une association de bien-être animal a récompensé Mc Donald’s pour son traitement humain des animaux"

Pendant ce temps, le commerce de la fourrure reprend du poil de la bête

- En 2004, plus de 300 créateurs internationaux utilisent de la fourrure dans leur collection, en comparaison à 40 en 1985.

- En France, Le chiffre d’affaire 2003 de la fourrure est de 350 millions d’Euro, il a doublé en cinq ans.

- En 2002-2003, les revenus des ventes de produits en fourrure au sein de l’UE ont été estimés à 4,525 millions de dollars US.

- Selon le dernier recensement de l’Association Française des Eleveurs de Visons datant de 1999, la production de vison sur le territoire national est de 200.000 peaux de visons. En 1993, le recensement était de 70.000 peaux.

- La vente de la fourrure Orylag, dont l’Inra a déposé la marque en 1989 et détient l’exclusivité mondiale, intéresse les grands couturiers. Près de 85 000 peaux ont été vendus en 2002, contre 4 000 en 1992, avec un prix de vente situé entre 30 et 45 euros par peau, l’Orylag n’est pas éloigné du coût du vison, fourrure la plus couramment utilisée par les créateurs.

- En France depuis 1994, le nombre d’entreprises traditionnelles a été divisé par deux, tandis que se sont ouvertes en même temps des divisions fourrures dans des maisons qui l’ignoraient. De sorte que les 625 détaillants de 1994 sont sensiblement aussi nombreux aujourd’hui sans pour cela être tous estampillés "fourreurs".

- 22 millions de peaux de vison d’élevage vendues chaque année au niveau mondial.

- Les animaux d’élevage pour leur fourrure correspondent à environ 85% de la production mondiale actuelle.

- La fourrure est portée par des femmes de plus en plus jeunes - leur âge moyen est passé de 49 à 34 ans depuis ces 6 dernières années - et elle est utilisée aussi pour les écharpes, étoles, sacs, ceintures, robes... et donc plus exclusivement pour des manteaux.

- Saga a contribué à faire revenir à la mode la fourrure à la fin des années 90."Saga furs of Scandinavia", vitrine mondiale du vison et du renard, un organe de promotion de la fourrure nordique, appartient depuis 50 ans à 6.000 éleveurs du Danemark, de Norvège, de Suède et de Finlande, qui produisent 65% des peaux de vison et 80% de celles de renard dans le monde.

- D’après la Fédération internationale du commerce de fourrure, les ventes mondiales de fourrure au détail ont progressé de 20% en deux ans, passant de 8,2 milliards de dollars en 1999 à 9,8 milliards en 2001. L’Amérique du Nord est un grand producteur, surtout les Etats de l’Ouest des Etats-Unis, comme le Wyoming, le Wisconsin, le Montana, l’Idaho et l’Alaska ainsi que les provinces de l’Ouest canadien, l’Alberta et la Colombie-Britannique. Avec l’augmentation de la demande, les sommes versées aux trappeurs qui vivent de la traque des coyotes, des lynx ou des loutres, ont elles aussi monté en flèche.

- On trouve de la fourrure partout parce qu’elle ne coûte pas chère. La fourrure est bon marché parce qu’elle est surabondante. Les manteaux en vison ont saturé le marché américain : De 1979 à 1988, le prix courant moyen d’un manteau en vison à New York était proche de 7 250 dollars. Il est redescendu à 6 290 dollars en 1993-et il était de 4 737 dollars en 2000. Les véritables prix de vente étaient en moyenne de 2 902 dollars en 1993, 2 041 dollars en 1995-1996 et seulement 1 558 dollars en 2000-2001. La surabondance à également fait descendre le prix des fourrures d’animaux sauvages qui était en moyenne de 5 499 dollars pour Thanksgiving 2000, mais pour la Saint Valentin il est descendu à 1 428 dollars.

dimanche 5 avril 2009

SMAL 2009

Cette année, LEST relayera la Semaine Mondiale pour la Libération des Animaux de Laboratoire les samedi 18 et 25 avril 2009. Nous tiendrons un stand Place du 8 Septembre à Besançon dès 15H.

Nous sensibiliserons le public à l'expérimentation animale et aux méthodes substitutives.


Communiqué de presse à venir.

En attendant, vous pouvez consulter le site français qui coordonne les actions au niveau national :