lundi 6 avril 2009

Quelques news

Un film à voir
Ce mardi 7 avril 2009, Arte diffusera dès 20H45, le film "We Feed The World" sur l'agro-business et ses ravages sur le plan humanitaire et environnemental.
Le site officiel


Un article à lire de Veganimal :

Avertissement : Ce chapitre provient de l’article : "Le marasme du mouvement anti-fourrure", pour lire la totalité du texte, cliquez ICI

"Nous, en occident, on les élève en respectant leur bien-être et on les tue humainement"

Les associations de la protection animale ont "appris" aux éleveurs et aux consommateurs à exploiter les animaux en respectant leur bien-être. Qu’est-ce que cela signifie ? Les associations de bien-être animal comme PeTA, PMAF, fondation BB, SPA etc, demandent que les animaux soient élevés et tués en limitant leur souffrance.... Pour supprimer leur souffrance, il faudrait que l’on arrête de les exploiter mais ce n’est pas ce que demande ces distillateurs de bonne conscience : Des animaux étourdis avant d’être égorgés, des animaux gazés au lieu d’avoir la tête coupée, des cages plus grandes, un transport vers l’abattoir plus court...

Concernant les élevages pour la fourrure, si les chinois ne respectent pas le "bien-être" animal et ne tuent pas "humainement" les animaux, que l’on se rassure, les fourreurs occidentaux, eux, sont quand même plus humains. Le résultat de ces 150 ans de lobbying sur le bien-être animal, cher aux associations comme PeTA, Fondation BB, PMAF, SPA etc, ont servi à toujours plus exploiter les animaux, une bonne conscience et de l’hypocrisie en plus.

L’argument favori des fourreurs est : "vous mangez la viande et portez le cuir d’animaux d’élevage, alors pourquoi ne pas porter leur fourrure ?". Les associations de protection animale répondent en s’offusquant que la fourrure n’est pas indispensable, sauf que ces mêmes associations ne communiquent jamais sur les alternatifs au cuir (3), à la viande et ses dérivés, alors que le cuir et les protéines animales ne sont pas non plus indispensables à la survie humaine.

Tant que les associations de protection animale n’auront pas un discours COHÉRENT sur l’abolition de toute forme d’exploitation animale et qu’elles continueront à distiller des réformes sur son bien-être, l’industrie de la fourrure et tous les groupes d’oppression des animaux continueront leur business florissant.

- Pour en savoir plus, lisez : "Une association de bien-être animal a récompensé Mc Donald’s pour son traitement humain des animaux"

Pendant ce temps, le commerce de la fourrure reprend du poil de la bête

- En 2004, plus de 300 créateurs internationaux utilisent de la fourrure dans leur collection, en comparaison à 40 en 1985.

- En France, Le chiffre d’affaire 2003 de la fourrure est de 350 millions d’Euro, il a doublé en cinq ans.

- En 2002-2003, les revenus des ventes de produits en fourrure au sein de l’UE ont été estimés à 4,525 millions de dollars US.

- Selon le dernier recensement de l’Association Française des Eleveurs de Visons datant de 1999, la production de vison sur le territoire national est de 200.000 peaux de visons. En 1993, le recensement était de 70.000 peaux.

- La vente de la fourrure Orylag, dont l’Inra a déposé la marque en 1989 et détient l’exclusivité mondiale, intéresse les grands couturiers. Près de 85 000 peaux ont été vendus en 2002, contre 4 000 en 1992, avec un prix de vente situé entre 30 et 45 euros par peau, l’Orylag n’est pas éloigné du coût du vison, fourrure la plus couramment utilisée par les créateurs.

- En France depuis 1994, le nombre d’entreprises traditionnelles a été divisé par deux, tandis que se sont ouvertes en même temps des divisions fourrures dans des maisons qui l’ignoraient. De sorte que les 625 détaillants de 1994 sont sensiblement aussi nombreux aujourd’hui sans pour cela être tous estampillés "fourreurs".

- 22 millions de peaux de vison d’élevage vendues chaque année au niveau mondial.

- Les animaux d’élevage pour leur fourrure correspondent à environ 85% de la production mondiale actuelle.

- La fourrure est portée par des femmes de plus en plus jeunes - leur âge moyen est passé de 49 à 34 ans depuis ces 6 dernières années - et elle est utilisée aussi pour les écharpes, étoles, sacs, ceintures, robes... et donc plus exclusivement pour des manteaux.

- Saga a contribué à faire revenir à la mode la fourrure à la fin des années 90."Saga furs of Scandinavia", vitrine mondiale du vison et du renard, un organe de promotion de la fourrure nordique, appartient depuis 50 ans à 6.000 éleveurs du Danemark, de Norvège, de Suède et de Finlande, qui produisent 65% des peaux de vison et 80% de celles de renard dans le monde.

- D’après la Fédération internationale du commerce de fourrure, les ventes mondiales de fourrure au détail ont progressé de 20% en deux ans, passant de 8,2 milliards de dollars en 1999 à 9,8 milliards en 2001. L’Amérique du Nord est un grand producteur, surtout les Etats de l’Ouest des Etats-Unis, comme le Wyoming, le Wisconsin, le Montana, l’Idaho et l’Alaska ainsi que les provinces de l’Ouest canadien, l’Alberta et la Colombie-Britannique. Avec l’augmentation de la demande, les sommes versées aux trappeurs qui vivent de la traque des coyotes, des lynx ou des loutres, ont elles aussi monté en flèche.

- On trouve de la fourrure partout parce qu’elle ne coûte pas chère. La fourrure est bon marché parce qu’elle est surabondante. Les manteaux en vison ont saturé le marché américain : De 1979 à 1988, le prix courant moyen d’un manteau en vison à New York était proche de 7 250 dollars. Il est redescendu à 6 290 dollars en 1993-et il était de 4 737 dollars en 2000. Les véritables prix de vente étaient en moyenne de 2 902 dollars en 1993, 2 041 dollars en 1995-1996 et seulement 1 558 dollars en 2000-2001. La surabondance à également fait descendre le prix des fourrures d’animaux sauvages qui était en moyenne de 5 499 dollars pour Thanksgiving 2000, mais pour la Saint Valentin il est descendu à 1 428 dollars.

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