lundi 24 décembre 2007

Compte-rendu tractage 22 décembre

Ce samedi 22 décembre, nous étions 6 militants très motivés malgré le froid. Nous avons distribuer des tracts contre la fourrure et contre le foie gras dans le centre-ville de Besançon. Nous sommes restés sur une place et nous avons marché jusqu'à proximité des marchés de Noël.
Nous avons distribué au moins 1000 tracts. L'impact a été considérable en cette période de surconsommation dûe aux fêtes de Noël.

Voici quelques photos :



vendredi 21 décembre 2007

Tractage samedi 23 décembre

Ce samedi 23 décembre 2007 nous organisons une distribution de tracts contre le foie gras, la fourrure et la vivisection. Le point de rendez-vous est la Place du 8 septembre près de la Brioche Dorée (près de la fontaine de l'hotel de ville) à 17h15.
Vous pouvez aussi préparer des pancartes et photocopier des tracts (plus il y en aura mieux se sera), voici les liens :
http://www.international-campaigns.org/pdf/vivisection_methodes_substitutives.pdf

A très bientôt,
La lutte continue !
Ne rien faire c'est laisser faire !
Ne rien dire c'est compatire !

vendredi 14 décembre 2007

Sang des Bêtes : compte-rendu

Action Sang des Bêtes 2007

Nous étions 7 militants pour cette deuxième action Sang des Bêtes à Besançon (la 1ère a eu lieu l'année dernière au même endroit). Cette action consiste à dénoncer la consommation de viande et de poisson ainsi que le grand massacre des animaux destinés à la consommation pour les fêtes de Noël.

L'action a démarré à l'angle de la rue Luc Breton et Rue des Granges, un carrefour piéton avec beaucoup de passage, non loin du marché de Noël.
A 15H, nous avons déversé le faux-sang par terre. Action hautement symbolique qui représente le sang des 3 millions d'animaux qui meurent chaque jour dans les abattoirs, sans parler des poissons qu'on ne comptabilise qu'en "tonnes". Nous voulions ainsi montrer au public que leur morceau de viande provient d'un être sensible qui ressentait plaisir et souffrance.

Nous avons mis quelques panneaux informatifs sur les conditions d'élevages et les abattoirs. Chacun de nous a ensuite pris un paquet de tracts et s'est dirigé devant de la foule. Une de nos militante s'est déguisée en lapin couvert de peinture rouge. Nous avons aussi tous enfilé des panneaux avec des slogans chocs comme : "viande = meurtre", "votre morceau de viande provenait d'un être sensible qui ressentait plaisir et souffrance".

Le faux-sang a choqué certaines personnes, d'autres n'ont pas fait le rapprochement avec les animaux (certains ont cru que nous militions pour le don du sang), d'autres encore ce sont inquiétées pour la propreté de la rue...
Malgré tout, les tracts ont eu un très bon impact. Les gens les ont lus avec un grand intérêt. Nous avons distribué 1.000 tracts pendant les 2h heures d'action (500 "Noël Sans Sang" et 500 "Sang des Bêtes").

Nous avons pu discuté avec pas mal de personnes, certaines d'ailleurs très ouvertes à la souffrance animale et au végétarisme, d'autres plus fermées ont justifié leur alimentation carnée avec les arguments classiques : "c'est naturel", "ça crée des emplois", "les végétaux aussi souffrent"...

Nous avons aussi rencontré plusieurs végétarien/nes qui se sont sentis reboostés pour continuer dans la voie du végétarisme. Ils nous ont encouragés et étaient très heureux de nous voir défendre la cause des animaux.

Les policiers municipaux et ensuite nationaux sont venus nous rendre visite plusieurs fois. Ils nous ont demandés de nettoyer le faux-sang, même si nous leur avons expliqué que c'était biodégradable. 2 militantes ont dû faire une main courante. Mis à part cela, nous avons continué à distribuer des tracts et informer les passants.

France 3 nous a suivis pendant le déroulement de l'action, et a interviewé une de nos militantes.
http://jt.france3.fr/ puis 19/20 franche-comté samedi 8 décembre
il faut avancer jusqu'à ~6min 15
(il devrait rester en ligne pendant une semaine)

Bilan très positif à Besançon et on participera à la prochaine action Sang des Bêtes en 2008 !

Tous les comptes-rendus de l'action : http://antispeciste.free.fr/viewtopic.php?p=1065&highlight=&sid=cb1b62d1e0f84c19eaa01f91cb581be1#1065




















lundi 3 décembre 2007

Action Sang des Bêtes à Besançon

Communiqué :

Cette année vont avoir lieu le 8 décembre, dans différentes villes de France (Paris, Marseille, Besançon, Montluçon...), mais aussi au Québec, des actions "sang des bêtes" ; ce sont des actions antispécistes contre la consommation de viande et de poisson.


Cette action dénonce aussi le grand massacre des animaux pour la fête de Noël.

L'autre moitié....le manifeste de Loen

L'autre moitié
Le Manifeste de Loen
Collectif
Ce texte a été publié dans les Cahiers antispécistes n°22 (février 2003).
Il est disponible sur le site des Cahiers :
Le Manifeste de Loen .


Nous tous les animaux

avons le don magique de sentir que nous existons. Les cailloux et les trains, les tubercules et les fruits, ne savent rien de la douceur de l'air et de la caresse de l'eau, ni n'éprouvent l'émotion de se frotter les uns aux autres. Mais pour nous, les animaux, la vie peut être belle.

Ce sera bientôt notre fête ?

Les guirlandes sont prêtes, et les couteaux, les cages, les gourdins, les cadeaux. Bientôt on goûtera plus fort qu'à l'habitude la joie d'être réunis. Bientôt pleuvront les coups plus forts qu'à l'habitude. Et les « paix sur la terre » et les « voeux de bonheur » vogueront tranquillement sur une mer de sang plus large qu'à l'habitude. Beaucoup des animaux iront au grand festin : les vivants autour de la table et les morts posés au milieu. Car le monde, dit-on, est fait de deux moitiés, l'une née pour régner et l'autre pour périr.

Joyeux Noël, pour qui ?

Il y aura des sapins, des gentils Pères Noëls, des crèches avec un boeuf et un petit enfant. Le boeuf ne humera ni sapins ni paille. Il aura le souffle rauque de la bête qui s'affale ; la vie s'échappera par sa gorge tranchée ; ensuite les Pères Noël partageront sa dépouille avec les petits enfants.

Pour qui, la bonne année ?

Bientôt la Saint Sylvestre, la nuit des bons vivants aux ventres de cimetière. Porcelets qu'on ampute de la queue et des dents, veaux traînés à genoux vers le dernier voyage, vous tous les mutilés, les emprisonnés, les asphyxiés, les gavés, les électrocutés, les éventrés, à quoi bon vous débattre ? Les bons vivants à la voix mélodieuse couvrent déjà vos cris. Ils parlent de terroir et de nappes à carreaux, chantent les bonnes mains calleuses (qui tiennent les tenailles, les embucs, les filets), et le talent immense d'exciter les papilles en cuisinant des morts. Ou tu parles comme eux ou tu es un peine-à-jouir. Pour être de la famille, il faut organiser...

...la communion dans le sang !

Noël ou Nouvel an sans dinde, sans foie gras, sans saumon, sans homard, sans huîtres, sans gibier, sans mousse de canard, sans langouste, sans boudin blanc, sans caviar... il manquerait l'essentiel ! Avoir des invités et n'offrir point de viande, cela ne se fait pas. Voyons ce sont nos hôtes, il faut leur faire honneur, leur prouver notre estime, se montrer accueillants ! Macabre communion au prix d'un sacrifice. Vois combien je t'honore, j'ai immolé pour toi des victimes sans compter. Tu es bien mon égal, tu es digne comme moi de moissonner les vies de ceux de l'autre moitié. En ces temps généreux, les plus pauvres des élus ne seront pas oubliés. Aux réveillons humanitaires, eux aussi recevront leur rondelle de foie gras. Puis on les renverra se geler dans les rues, tout oints de dignité.

Et moi, je me mets où ?

Moi qui n'ai ni plumes, ni fourrure, ni écailles, je suis par ma figure de la race des saigneurs. Comme je voulais leur plaire, qu'ils m'acceptent parmi eux, j'ai fait mine de croire la fable des deux moitiés. Je savais tout comme eux savourer le goût du meurtre et rire grassement des cadavres exquis. Mais c'est trop cher payer ma place parmi les leurs. J'aimerais encore qu'ils m'aiment et pouvoir les aimer, mais je vois trop clairement qu'ils écrasent de sang froid ceux de l'autre moitié, qui sont aussi les miens. Plus jamais je ne serai du côté des bourreaux. Le jour du grand festin, s'il n'y a que deux camps, je choisis l'autre côté. Éventrez-moi vivante comme les autres esturgeonnes. Explosez-moi le foie comme aux autres canards. Arrachez mes testicules comme aux autres chapons. Ecartelez-moi comme les autres grenouilles. Ébouillantez-moi comme les autres homards. Que vos dents souriantes mettent ma chair en lambeaux comme celle des autres dindes, veaux, chevreuils et saumons. Faut-il vraiment choisir entre le pire et le pire ? Rejoindre les suppliciés qui vont agoniser, abandonnés de tous ; ou bien les assassins qui poussent vers l'abattoir, la face ricanante qui déjà se pourlèche ? Non, non, non, non !

Je dénonce !

Je dénonce le médiocre et lâche procédé de mépriser autrui pour mieux se rassurer sur sa propre importance. Je dénonce la communauté bâtie sur l'exclusion. On peut créer des liens autrement qu'en étant complices des mêmes crimes. Oublions l'odieux mythe du monde à deux moitiés, la sinistre machine à fabriquer le malheur. Je veux qu'existent en vrai les Pères Noëls gentils, et la paix sur la terre, et la fraternité. Que puisse s'épanouir la chaleur animale et la joie d'exister des porcelets joueurs, des canards amoureux et des humains bavards. Pour nous tous, les animaux, la vie peut être plus belle. Que commence enfin la fête pour de vrai,

la fête sans sacrifices !

Petite histoire de Loen : Le 21 décembre 2002, plus de deux cents personnes se sont retrouvées sur la Butte Montmartre à la tombée de la nuit pour protester contre les supplices et la tuerie occasionnés par les repas de fête de fin d'année. Elles ont marché silencieusement à travers Paris pendant trois heures, jusqu'au Parvis Beaubourg, en distribuant aux passants le Manifeste de « L'autre moitié ». Le défilé était éclairé par des flambeaux et accompagné de tambours. Sur les pancartes et banderoles on pouvait lire : « Vos fêtes reposent sur le sang des bêtes » et « Vos fêtes, nos morts ». Le même jour, à Stuttgart, un défilé similaire avait lieu, fondé sur le même manifeste.

Petite histoire de Loen – bis : « Loen » n'était au départ que le nom donné un peu au hasard à la liste des organisateurs de l'événement (un anagramme de « Noël »). Puis on a pris l'habitude de nommer ainsi la manifestation elle-même. Nous avons été tous joyeux lorsque Veggann, l'administratrice de la liste, a découvert que « loen » signifiait « animal » en breton.