Vers 17h, plus d'une vingtaine de militants se sont dirigés vers le cirque Pinder. Malheureusement nous n'avons pas pu tracter devant l'entrée, en effet la police nous l'a déconseillé car les circassiens risquaient de devenir violents.
C'est pourquoi nous nous sommes dirigés avec nos affiches chocs et nos tracts au bout de la rue, à un carrefour. Quelques passants, des voitures et des personnes qui allaient au cirque ont emprunté cette rue, nous en avons profité pour leur montrer nos affiches et leur distribuer des tracts.
Le nombre de gens rencontré fut assez limité, de plus le directeur de Pinder envoya les véhicules de promotion du cirque qui circule d'habitude en ville pour annoncer leur spectacle, juste devant nous, avec musique à fond et chauffeur au micro pour rameuter du monde. Nous avons été obligés, à plusieurs reprises de nous décaler, car les véhicules du cirque ont manqué de peu d'écraser les gens qui se trouvaient sur leur passage. Ils ont essayé de nous encercler pour qu'on ne puisse plus nous voir.
Voyant la rue casi déserte, nous sommes allés devant le parc des expositions pour tenter de voir avec la police ce que nous pouvions faire, et demander si le comportement de Pinder était acceptable ou non... Nous avons eu l'impression de nous faire mener en bateau par la police, et après avoir essayer de parlementer, nous avons finalement abandonné les alentours de Pinder pour mettre nos tracts sur les pare-brise des voitures et dans les boites aux lettres.
Cette première manifestation à Dijon fut difficile, nous espérions avoir plus de monde pour militer. Mais nous avons appris beaucoup, et cela nous aidera pour les prochaines manifestations.
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